France
Agathe Habyarimana, veuve de l’ancien président rwandais, n’est pas totalement tirée d’affaire. Le parquet national antiterroriste (Pnat) de la France a indiqué, ce lundi, avoir fait appel du refus de mise en examen de cette dernière.
Il demande de nouvelles investigations sur sa possible implication dans le génocide des Tutsis.
Placée depuis 2016, sous le statut intermédiaire de témoin assisté dans cette enquête ouverte en 2008, Agathe Habyarimana croyait avoir échappé à ce stade à un procès.
La femme de 82 ans, veuve de l’ancien président rwandais hutu assassiné dans ce génocide, avait bénéficié le 16 mai dernier d’une ordonnance de refus d’actes.
Les juges d’instruction ont estimé qu’il « n’existe pas d’indices graves et concordants la désignant complice du massacre »
Les investigations avaient déjà été clôturées en 2022, mais le Pnat, avait demandé un nouveau réquisitoire supplétif en vue de sa mise en examen en septembre 2024, et ce 23 mai 2025, ils ont déposé une ordonnance motivant le refus de mettre en examen Agathe.
Selon les associations parties civiles, elle était l’une des dirigeantes de l’« akazu », le premier cercle du pouvoir hutu qui aurait orchestré le génocide, ce qu’elle réfute depuis catégoriquement.
L’avocat d’Agathe Habyarimana a dit « regretter le déni du Pnat » Face à un dossier vide.
Exfiltrée en Europe le 9 avril 1994 par le président François Mitterrand, proche de son mari, elle est installée en France depuis 1998, où elle vit sans statut légal.
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